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« Liens » Musique de chambre de Jacques Lenot

Quatuor Rosamonde

Récompenses

5 Diapasons
4 étoiles Le Monde de la Musique
Coup de coeur de Piano Magazine
Grand prix du disque académie Charles Cros

Aura pour piano seul (2002)
Là-bas pour piano seul (2001)
Scogli pour basson seul (2002)
Esquif pour alto et piano (2002)
Omaggio a Donatoni pour flûte, violon et violoncelle (2002)
Quatuor à cordes n°2 (2001)   listen


Allegretto gioviale, pour piano, 2 violons, alto et violoncelle (2002)

 

Quatuor Rosamonde avec
Vahan Mardirossian, piano
Pascal Gallois, basson
Jean Sulem, alto
Magali Mosnier Karoui, flûte
Jean-Marc Phillips-Varjabedian, violon
Henri Demarquette, violoncelle

Intrada CD - 3760064110097 – enregistré en 2004 - notes en français, anglais
Parution 2004


Quatuor à cordes N°II

Cette œuvre n’échappe pas, dans son émotion, au bouleversement des attentats de septembre 2001 et succède, par une série de repentirs à un Troisième Concerto pour piano abandonné le jour même de la chute des Tours et Sept Sonnets de Louise Labé pour chœur mixte a cappella.

L’harmonie revient au centre des préoccupations de styles différents les uns des autres. Une quantité d’événements contradictoires se déroulent en même temps au risque de créer une saturation pour l’oreille.

On percevra quatre mouvements : Retenu, Furtif, Voilé, Ardent. Ce dernier comme expansion du deuxième dans son effarante difficulté (vitesse, ruptures, dynamiques extravagantes, phénomènes de brouillage), le premier d’une mélancolie distante, tendue et crispée et enfin un faux mouvement lent où les figures banales, voire simplistes dans leurs volutes vaines, s’écroulent et tentent de se relever dans un contrepoint que j’appelle « voilé », comme à travers des filtres à fumée…

Jacques Lenot


« ll y a plusieurs liens cachés sous le titre général : LIENS.
Ceux, de cadeaux musicaux à des amis, des interprètes.
Celui d’allégeance à un maître défunt : où l’hommage devient "Tombeau".
Liens de dédicaces, pour des anniversaires, des mariages…
Et ceux du parcours, presque initiatique, du solo instrumental au duo, puis trio, quatuor et enfin quintette… l'instrument ajouté, en variation, en ritournelle : sempiternelle figure du développement.
Le lien harmonique : même obsession du "carré magique" issu de Pythagore et Webern.
Et enfin, lien secret, celui de deux notes emblématiques communes à toutes les pièces. Pièces toutes composées dans une même période, sous leur influence conciliatrice. »

Jacques Lenot